Lettre d’opinion de la TOMS/RAPSIM – Co-rédaction Audréanne SMITH et Catherine MARCOUX
Surprise, l’hiver arrive encore cette année ! Il va commencer à faire de plus en plus froid, on va accélérer le pas en revenant du travail, reconnaissant·es de se retrouver au chaud à la maison.
Dans ces moments, on s’imagine ce que ça peut être de ne pas avoir d’endroit où rentrer ou de lieu pour se réchauffer. Alors que les restaurants demandent de consommer pour rester sur place, que les métros et les centres commerciaux sont fermés durant la nuit, que les hébergements et les ressources d’urgence débordent, une question se pose : serais-je capable de passer une seule nuit dehors en hiver ?
Cette situation difficile à concevoir est pourtant la réalité pour bon nombre de personnes. À Montréal, alors que l’hiver est à nos portes, il manque des centaines de places dans les refuges d’urgence, haltes-chaleur et les hébergements transitoires. Plusieurs organismes communautaires vont encore devoir agir à contrecœur et refuser l’accès faute de places. Des travailleur·euses de rue manqueront d’options pour référer des personnes vers un endroit capable de les accueillir. [ … ] LIRE LA SUITE
* La lettre est co-signée par une quinzaine de chercheur·euses et d’organisations communautaires.